Marché immobilier en France

L’imminence des échéances électorales n’a pas affecté les activités sur le marché immobilier, cette année 2017 ; une période qui s’apparente visiblement à la trêve et l’attentisme. Il n’en est en fait rien. Le marché immobilier reste en effervescence, contrairement à ce qui s’est produit en 2007 et en 2012.Les transactions ne cessent de naitre et les prix grimpent d’une façon très significative. De nouveaux acheteurs tentent également leurs chances.

Les transactions explosent.

Le bilan du premier trimestre de l’année 2017 confirme celui de l’année précédente. Le marché immobilier continue son envol. Une progression de 15 % est enregistrée sur l’ensemble du territoire. Que ce soit sur le marché du neuf ou de l’ancien, les pics historiques des années 2006 et 2012 ont été devancés. Le nombre de ventes est particulièrement remarquable dans la capitale où le taux d’augmentation avoisine les 17 %.

Ce formidable engouement est dû au taux d’emprunt très attractif et à la disposition générée par les nouvelles législations en termes d’immobilier. De plus, une certaine stabilité des prix, surtout dans les grandes agglomérations, est très favorable au marché immobilier. De même, contrairement aux idées préconçues, le pouvoir d’achat des Français a augmenté de près de 20 % avec l’euro. Beaucoup de contribuables sont donc plus portés à l’emprunt immobilier, profitant de cette bonne solvabilité.

Quid du prix ?

L’engouement observé autour du marché immobilier est palpable au niveau du prix des biens immobiliers. Décidément, l’année 2017 s’annonce dynamique. La tendance est à la hausse que ce soit à Paris ou en province. À Paris, justement, le prix du mètre carré avoisine les 9000 euros. Les grandes villes,  à quelques exceptions près, enregistrent globalement un taux d’augmentation de 2 %.

Le coût des appartements anciens a subi, en un an, une hausse de 4,5 % tandis qu’avec les maisons anciennes, la hausse atteint les 5,7 %. Ces chiffres sont proches de ceux enregistrés en 2012. Les ménages qui se voient investir pour la première fois en immobiliers sont particulièrement intéressés par les petites surfaces. Cette tendance influe évidemment sur les prix de ces dernières.

Saison propice pour vendre ou acheter

Y-a-t-il des moments propices et favorables pour entamer les transactions en immobilier ? D’une manière générale, le volume des transactions diffère selon la saison. Tout d’abord, en période électorale, les transactions immobilières observent un certain ralentissement. Les opérateurs préfèrent attendre les grandes lignes de conduite des nouveaux dirigeants pour agir en conséquence. Habituellement, les ventes reprennent avec le retour du beau temps. Les ménages français changent de logement durant les grandes vacances pour espérer une rentrée sereine. C’est surtout pendant cette période que le volume de ventes augmente. L’offre abonde et les prix peinent à monter. Par contre, les acheteurs préfèrent la saison hivernale qui est plus calme et loin des précipitations, pour chercher les perles rares. À noter que cette pratique n’était point respectée en 2016. Ce fut l’exception qui confirme la règle. La raison étant le taux d’emprunt qui est resté prodigieusement bas.