Devenue un véritable phénomène de société, la colocation ne se focalise plus uniquement sur son aspect économique, mais touche également le domaine psychosocial ; une aventure à part entière pour personne de tous âges et de toutes conditions. D’abord anglo-saxon, puis importé en France, le phénomène touche une grande partie de la population des grandes villes.
Les 18-45 ans ont fait de ce mode de vie, un impératif parfois pratique, parfois économique. Focus sur ce nouveau mode de cohabitation qui fait des émules dans le monde entier et qui ne fait pas que des heureux. Comment réussir à gérer sa colocation ?
Faire appel à des associations ou des organismes spécialisés
Les colocations organisées sont celles qui permettent de trouver, dans les meilleures conditions, les « bons » colocataires. Chaque personne ayant une définition précise du bon colocataire, les organismes spécialisés aident les futurs colocataires à identifier puis mettre en relation des personnes ayant les mêmes attentes et besoins.
Dans ce cas de figure, les colocataires sont de parfaits inconnus qui s’allient pour des raisons communes : perte d’attache, souci pécuniaire, besoin communautariste… Les recherches 2.0 sont également très prisées. Néanmoins, les recherches sur les sites web spécialisés permettent de rencontrer beaucoup de monde de manière aléatoire.
Il est donc aussi probable de rencontrer le ou les colocataires qui vous correspondent, que de trouver des colocataires totalement peu convenants.
S’imposer les règles de vie
Plusieurs inconforts peuvent se faire ressentir dans une vie en communauté, précisément lorsqu’aucune règle n’est préétablie. Les règles de vie concernent principalement les activités et tâches routinières et quotidiennes, destinées au bon fonctionnement de la vie en colocation : nettoyage, rangement, division des tâches, partage des espaces, responsabilités communes et individuelles, factures, courses, invités, prises de décision …
La vie en colocation est un véritable défi. Il faut savoir y trouver son attache, sans toutefois empiéter sur le cercle des colocataires. Il suffit de quelques règles de vie imposées dès le début de la colocation pour en tirer pleinement parti et y vivre une belle expérience.
Les règles implicites
Dans les règles implicites, le bon sens et le savoir-vivre de chaque colocataire reste son meilleur allié. Ces règles implicites sont celles qui ne sont pas clairement spécifiées, mais qui s’avèrent être vitales pour le bien-être d’un ou de plusieurs colocataires.
À citer comme exemple, ne pas mettre la musique trop forte, préserver l’intimité des autres membres de la colocation, être honnêtes les uns envers les autres, rester discret tout en contrebalançant les moments de socialisation … Ces détails font toute la différence, car elles permettent de mettre à l’aise chaque personne de la maison sans avoir à lister directement les choses permises et non permises, geste pouvant être mal interprété.
Lister ses propres règles peut se révéler périlleux dans le sens où cela traduit un manque de confiance aux autres et une forme d’égocentrisme. Néanmoins, en cas d’inconfort, la communication reste le meilleur moyen de remettre les points sur les i sans avoir à agresser une ou plusieurs personnes vivant sous le même toit.