Les élections en France, quel impact sur l’immobilier

L’année 2017 sera marquée par les élections. C’est une période plus calme, durant laquelle les promoteurs immobiliers affichent un certain attentisme. Pourtant, les taux de crédit, véritable cœur du marché, restent à leur plus bas niveau. Alors, une tendance à la hausse n’est pas à écarter d’autant plus que le spectre de la pénurie du foncier commence à pointer son nez. Voici quelques visions qui pourraient refléter la conjoncture du milieu de l’immobilier en France pour cette année.

Le taux d’emprunt

La santé du marché immobilier est étroitement liée à la modulation des taux de crédit des banques. Plus le taux est bas, plus le marché se porte bien. Une légère hausse est cependant attendue pour l’année 2017. Pour un emprunt dont la durée de remboursement est de 20 ans, le taux de crédit oscille entre 1,10 % et 1,65 %. Avec la hausse, celui‑ci pourrait s’ajuster entre 1,20 % et 1,75 %.

Tout de même, les acheteurs présentent des signes d’empressements. Pour deux ventes sérieuses, trois acheteurs non moins respectables se présentent. Pour ces acquéreurs, ils leur semblent que les bonnes dispositions de l’année 2016 sont ravalées par le temps et que le prix de l’immobilier pourrait grimper sensiblement. Beaucoup d’observateurs pensent tout de même que le contexte n’a rien d’alarmant et que tous les voyants du tableau resteront au vert.

Un minimum de prudence est de mise

Les élections présidentielles arrivent avec leurs rebonds hebdomadaires et leurs surprises. Les incertitudes sont les ennemis numéro un du marché immobilier. Pourtant, elles ne devraient pas constituer un facteur de blocage. Le marché immobilier, solide et bien appuyé, demeure inébranlable, quel que soit le dénouement de ces élections. L’année 2017 reste encore celle de l’immobilier. Le dispositif Pinel tient encore les brides et fait office de  » booster « .

Les prix devraient rester stables. Bien sûr, des exceptions ou des évolutions sporadiques pourraient survenir. En général, le taux ne devrait pas dépasser la barre de 2,5 %. De plus, si une trop grande régression du volume de transaction est observée, les banquiers seraient inspirés de réviser les taux. Dans tous les cas, une précaution s’impose. La conjoncture incite à la prudence. Il serait plus prudent de consulter des experts de l’immobilier, avant d’entamer de sérieux investissements.